Le changement est au cœur de tous les projets stratégiques.
Pourtant, les réactions humaines sont souvent plus prévisibles qu’on ne le croit.
Voici 4 vérités simples sur les gens face au changement – mais puissantes – à garder en tête quand tu pilotes une transformation.
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1. Les gens adorent le changement… chez les autres 😅
Le changement, c’est comme le sport : tout le monde trouve ça bien… à condition que ce soit les autres qui s’y mettent.
🔹 Pourquoi ? Changer, c’est renoncer à des repères. Même une amélioration génère de l’inconfort.
✅ À faire : Partir du principe que tout changement est vécu comme une douleur initiale, même s’il est bénéfique. Intègre cette réalité dans ta stratégie de conduite du changement.
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2. Les gens ont besoin de temps… beaucoup ! 🕰️
Accepter un changement, c’est traverser un cycle émotionnel : surprise, doute, rejet… puis acceptation.
🔹 Pourquoi ? C’est une réaction cognitive naturelle. Le cerveau n’aime pas réécrire ses routines.
✅ À faire : Commence à communiquer dès le lancement du projet. Même si tu n’as pas toutes les réponses. Le silence est le pire des signaux.
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3. Certains seront toujours contre… même sans comprendre 😠
Tu peux organiser des ateliers, partager des slides, offrir des croissants… rien n’y fera : une minorité restera contre, par principe.
🔹 Pourquoi ? Il y a des postures d’opposition ancrées, souvent inconscientes ou liées à des enjeux de pouvoir.
✅ À faire : Cible tes efforts vers les neutres et les indécis. Ce sont eux qui feront basculer la majorité. 👉 Ne perds jamais ton énergie à convaincre les opposants déclarés.
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4. Les gens préfèrent une mauvaise solution connue à une bonne inconnue 😬
La nouveauté fait peur. Même si elle est meilleure sur le papier, elle demande un saut dans l’inconnu.
🔹 Pourquoi ? C’est le biais de statu quo : notre cerveau préfère un inconfort maîtrisé à une incertitude prometteuse.
✅ À faire : Explique, répète, reformule les bénéfices. 💬 Tu dois transformer une bonne idée en une bonne histoire. 3 fois plus clair = 3 fois plus accepté.
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Conclusion
Les réactions au changement ne sont ni logiques, ni rationnelles : elles sont humaines.
En comprenant ces 4 vérités, tu gagnes en lucidité stratégique et en efficacité managériale.
Parler de projet sans chiffres marquants ? Impossible face à un Comex. Les mots ROI, CAPEX et PRI réveillent l’attention… surtout en phase critique.
Dans un monde où les décisions doivent être prises vite et justifiées avec rigueur, les chefs de projet se retrouvent régulièrement face aux Comités Exécutifs (ComEx).
Et pour capter leur attention ? Rien de tel que de parler leur langue : la finance.
Voici 3 mots-clés puissants, à maîtriser absolument pour défendre efficacement un projet devant un ComEx.
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1️⃣ R.O.I — Return On Investment
C’est quoi ? Le ROI mesure la rentabilité d’un projet. Il compare les gains générés par un projet à son coût initial.
Pourquoi c’est stratégique ? Le ComEx veut savoir combien coûte votre projet… et surtout combien il rapportera.
En réunion : si votre ROI n’est pas aligné avec les attentes, préparez-vous à devoir le justifier — chiffres à l’appui.
🔁 Parlez rentabilité, vous parlerez ComEx.
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2️⃣ CAPEX — Capital Expenditures
C’est quoi ? Les CAPEX représentent les dépenses d’investissement de l’entreprise : achat d’équipements, de logiciels, de bâtiments, etc.
Pourquoi c’est stratégique ? Le CAPEX, c’est le trésor de guerre de l’entreprise. Un projet qui touche aux CAPEX engage l’avenir.
En réunion : toute dépense doit être justifiée par un gain futur mesurable (performance, croissance, compétitivité).
💎 Touchez au capital ? Apportez de la valeur !
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3️⃣ PRI — Prix de Revient Industriel
C’est quoi ? Le PRI mesure le coût de production d’un produit (matières premières, main-d’œuvre, énergie, etc.), hors frais commerciaux et administratifs.
Pourquoi c’est stratégique ? Le PRI détermine la marge nette sur les produits.
En réunion : soyez prêts à répondre à cette question redoutable : “Comment allez-vous réduire le PRI ?”
📉 Baisser le PRI, c’est booster la marge.
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En résumé 🎯
ROI → Vous parlez rentabilité
CAPEX → Vous engagez le capital
PRI → Vous impactez la marge
🧠 Le ComEx écoute… mais il questionne. Préparez-vous.
✍️ À propos
Tannguy Le Dantec — L’allié des Directeurs de projets
Quels sont les meilleurs organismes pour être certifié projet ?
Introduction
Dans un contexte où les projets deviennent de plus en plus complexes, multiculturels et interconnectés, les certifications en gestion de projet représentent ainsi un repère fiable pour les organisations et les professionnels. Voici un tour d’horizon des 7 principaux certificateurs à portée internationale, pour mieux comprendre leur orientation, leur référentiel et leur utilité concrète.
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1. PMI (Project Management Institute)
Pays : 🇺🇸 USA Certification phare : PMP® (Project Management Professional) Orientation : prédictif et hybride
Le PMI est la référence mondiale du management de projet structurant. De plus, il repose sur le PMBOK®, un corpus de bonnes pratiques à l’échelle globale. La certification PMP® est particulièrement appréciée pour sa rigueur et sa reconnaissance dans les secteurs industriels et IT.
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2. IPMA (International Project Management Association)
Pays : 🇨🇭 Suisse (structure européenne) Orientation : compétences comportementales, contextuelles et techniques
L’IPMA propose un référentiel basé sur l’expérience réelle, nommé ICB (Individual Competence Baseline). Ses certifications de niveau A à D permettent de reconnaître les compétences projet dans leur globalité (pas uniquement méthodologique).
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3. AXELOS
Pays : 🇬🇧 Royaume-Uni Certifications phares : PRINCE2®, MSP®, MoP® Orientation : gouvernance, pilotage et gestion des portefeuilles
De nombreuses organisations reconnaissent AXELOS pour ses méthodologies adaptées aux projets publics et aux grands programmes.. PRINCE2® est largement utilisé en Europe, notamment pour sa logique de gestion par étapes et par rôles.
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4. LEAN SIX SIGMA INSTITUTE
Pays : 🌍 Monde (origine USA) Certifications : Yellow / Green / Black Belt Orientation : qualité, Lean management et excellence opérationnelle
La démarche Six Sigma, combinée au Lean, est axée sur la réduction des déchets, l’efficacité des processus et l’amélioration continue. Idéal pour les projets industriels, logistiques et de transformation.
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5. APMG International
Pays : 🇬🇧 Royaume-Uni Certifications : AgilePM®, Change Management®, etc. Orientation : gouvernance, agilité, gestion du changement
APMG est un certificateur spécialisé dans les méthodologies modernes. AgilePM® est notamment très prisé pour piloter des projets agiles tout en gardant une structure de responsabilité claire.
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6. SAFe (Scaled Agile Framework)
Pays : 🇺🇸 USA Certifications : SAFe Agilist®, SAFe Scrum Master®, etc. Orientation : agilité à l’échelle (scale agile)
SAFe permet d’implémenter l’agilité dans des contextes complexes, multi-équipes, multi-projets, avec un alignement fort entre stratégie et exécution. De nombreuex DSI utilisent cette approche.
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7. Scrum.org
Pays : 🇺🇸 USA Certifications : PSM®, PSPO®, PAL-E®… Orientation : agilité pure et pratiques Scrum
L’un des co-créateurs de Scrum a fondé Scrum.org, qui propose un parcours de certification… axé sur la maîtrise des rôles Scrum et des dynamiques d’équipe auto-organisées.
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Conclusion
En résumé, ces certifications ne s’opposent pas, elles se complètent souvent. Selon votre secteur, vos objectifs et votre culture projet, certaines auront plus de pertinence que d’autres. Ce panorama vous aide à choisir en conscience un parcours de reconnaissance professionnelle adapté à vos ambitions.
Mots-clés SEO : certification gestion de projet, PMP, PRINCE2, IPMA, Scrum, AgilePM, SAFe, Lean Six Sigma, accélération projet, reconnaissance internationale
13 acronymes environnement et un intrus que doit connaître un chef de projet !
En bref : de nouveaux termes apparaissant dans le domaine du management de projet !
13 TERMES A DÉCRYPTER !
Voici une liste non exhaustive de termes, d’abréviations..Saurez-vous les traduire en termes clairs ?
GIEC
CO2e
GES
IPCC
SBTi
RSE
CSR
ADEME
JANCO
ODD
ZAN
PPM
BEGES
ACV
LFA
Et voici le corrigé !
GIEC : Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, on ne le présente plus !
CO2e : CO2 équivalent. permet de consolider l’impact des différentes Gaz à Effet de Serrre.
GES : Gas à Effet de Serre, dont le CO2 mais pas que. Aussi le méthane, le protoxyde d’azote, les gaz fluorés etc.
IPCC : Intergovernmental Panel on Climate Change. La traduction du GIEC en anglais.
SBTi : La Science Based Target Initiative est une démarche collective visant à accompagner les entreprises à réduire leur empreinte carbone et à optimiser leur utilisation des ressources.
CSR : Corporate social responsibility, la traduction du RSE en anglais.
ADEME : Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie
ODD ! Objectifs de Développement Durable, définis par l’ONU. Il en existe 17 dont certains sur l’environnement.
ZAN : Loi Zéro Artificialisation Nette. Cette loi vise à mieux prendre en compte les conséquences environnementales lors de la construction et de l’aménagement des sols,
PPM : Particules Par Million. Permet de mesurer la concentration du CO2 dans l’atmosphère. je suis né en 330 ppm. Nous en sommes à 419 PPM.
BEGES : Un BEGES bilan des émissions de gaz à effet de serre (aussi appelé bilan carbone®) est une méthode d’analyse qui sert à estimer les émissions directes et indirectes de 6 gaz à effet de serre (GES) de l’activité d’une structure, traduites en « tonnes équivalent CO2 ». Voir article « 10 bonnes raison de faire son BC »
ACV : L’ACV est un sigle désignant l’Analyse de Cycle de Vie. Pour en donner une définition claire, l’ACV est une méthode d’évaluation qui permet de quantifier les impacts environnementaux d’un service ou d’un produit tout au long de son cycle de vie.
LFA : Life Cycle Assement. L’équivalent anglais de l’ACV.
Quel est l’intrus ?
JANCO : Désigne Jean-Marc Jancovici, fondateur de la méthode Bilan carbone. C’est un diminutif, pas un acronyme !
Pour aller plus loin, vous pouvez visiter le blog de la gestion de projet « Petrole et projets »
Mots-clés : Projet environnement, Bialn carbone, impact
